le chateau de pierrefonds .

le chateau de pierrefonds .
le chateau de pierrefonds . :
Le château de Pierrefonds (Oise) fut habité par les Sires de Pierrefonds, puis acheté par Louis d'Orléans, frère de Charles VI, qui le fit aménager selon les goûts de l'époque. Richelieu ordonna de le démanteler, mais il fut restauré au XIXe siècle par Viollet le Duc.
C'était une forteresse pratiquement imprenable, puisque pour parvenir au donjon central, haute tour surmontée de l'échauguette ou tour de guet, il fallait franchir un fossé large d'une dizaine de mètres et forcer une première enceinte extérieure défendue par de petites fortifications. Les assaillants se heurtaient alors au château lui-même, aux murailles épaisses de 3 mètres à la base, flanqué de 8 tours colossales, hautes de 30 mètres, d'où pleuvaient les flèches lancées des meurtrières et des archières, l'huile et la poix bouillante jetées des mâchicoulis.
Le donjon, dernier refuge, est encore protégé par une enceinte intérieure et, ruse suprême, il communique avec de longs souterrains qui devaient déboucher bien loin dans la campagne.
Dans la grande cour, étaient les citernes, les écuries, les poulaillers, les colombiers, les remises. Au-dessous, les caves, les souterrains, les oubliettes. Aux étages, les logements, les magasins, les lardoirs, saloirs, arsenaux.
Certains châteaux avaient leur moulin, leurs fours, leurs pressoirs.
Dans les salles immenses, pas d'autre mobilier que des coffres, des tables, des bancs et des lits.
On s'éclaire avec des torches de résine fumeuse on des chandelles de suif. Les immenses cheminées où brûlent d'énormes troncs, n'arrivent pas à réchauffer ces pièces glaciales en toutes saisons.
Pour passer le temps, le seigneur joue aux dés, aux quilles, aux échecs. Il accueille avec empressement les troubadours, jongleurs, musiciens, montreurs d'animaux ou marchands, qui trouvent toujours au château bon gîte et bonne chère. Souvent, il va à la chasse ou bien il convie ses voisins à des fêtes, coupées de festins interminables et de tournois souvent meurtriers.
Pourtant, le seigneur s'ennuie et c'est avec enthousiasme qu'il participe aux guerres privées ou aux expéditions lointaines (croisades).




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