les armes.


les armes.

LES ARMES.

 

C'est aux XII-XIII siècles que prennent place les symboles consistant à mettre en parallèle les armes du chevalier avec une vertu ou une qualité.

·         Le casque : l'espérance, l'intelligence, la pudeur

·         La cuirasse : la prudence, la piété, la protection contre le vice et l'erreur.

·         Les gantelets : la justice, la science, le discernement, l'honneur.

·         L'écu : la foi, le conseil, la protection contre l'orgueil, la débauche et l'hérésie.

·         La lance : la charité, la sagesse, la droite vérité.

  • L'épée : la force, la Parole de Dieu, la bravoure et la puissance. Symbole de l'état noble et militaire, l'épée ordonne la Création, détruit l'Ignorance et le Mal, la main tenant la justice et la paix et permettant au chevalier de capter les connaissances et de se libérer de ses passions.

 

L'épée étant pour le chevalier l'outil qui lui servait à oeuvrer pour la défense de la chrétienté, il fallait donc la bénir. La bénédiction n'est pas en soi une nouveauté à une époque où la peur du Démon, engendrée par une foi intense, incitait tout naturellement les hommes à faire bénir tout ce qu'ils possédaient. La bénédiction de l'épée du chevalier est un geste exceptionnel, une grande consécration qui fait d'un simple soldat un défenseur de la chrétienté.

La lance était utilisée surtout lors des tournois et des guerres. Dans les tournoirs de joute, les chevaliers prenaient une lance dont on avait arrondi le bout pour éviter de tuer une personne. Par contre à la guerre, le bout de la lance était au contraire très pointues et servait contre l'ennemi.

Les armes sont les «outils de travail» du chevalier et il en prend soin, car elles sont chères. L'arme par excellence n'est pas l'épée mais la lance. Faite d'une longue tige de bois souple, terminée par un morceau de fer en forme de losange, elle est utilisée dans le combat à cheval rapproché et sert à désarçonner l'adversaire.

Quand on combat à pied, on préfère alors l'épée, faite d'une lame en acier robuste et d'une poignée terminée par un pommeau. Longue (environ 1 mètre) et lourde (plus de 2 kilogrammes), cette grande épée se tient à deux mains. Le but est de donner des coups avec le plat de la lame et avec les cotés tranchants, surtout d'assommer ou de blesser l'adversaire, mais pas de transpercer l'adversaire avec la pointe. C'est seulement dans les combats contre les Musulmans ou les Paiens que l'on tente de tuer l'ennemi.

 

Pour se défendre, le chevalier dispose d'un casque lourd, le heaume, d'un long vêtement métallique, le haubert, et d'un grand bouclier en forme d'amande ou de triangle, l'écu. Cet écu est fait de planches de bois assemblées et renforcées par des éléments de fer. Sa surface extérieure est recouverte d'un morceau de parchemin sur lequel on peint les armoiries. Fragile, l'écu ne sera bientôt plus utilisé dans les combats. Heureusement, le haubert protège efficacement le chevalier. II ressemble à une vaste robe faite d'un assemblage de milliers d'anneaux métalliques.

                               

II est pourvu de manches et d'un capuchon qui enveloppe le cou, la nuque et le menton. Sur sa tête, le chevalier porte un casque d'acier. II s'agit d'abord d'un simple bonnet de métal. Puis on y ajoute des plaques couvrant le front, le nez et les joues. Enfin, l'ensemble se ferme complètement et prend l'aspect d'une boîte enserrant toute la tête. Ce grand heaume du XIIIe siècle est lourd. Ses seules ouvertures sont de minces oeillères. II rend le chevalier presque aveugle et le fait étouffer sous le soleil. Mais, lorsque le combat fait rage, il devient bien utile.

 




(cite d'objets de reproduction et movie médiévale).

ttp://www.movie-object-reproduction.com/




25/12/2007
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