la construction des chateaux forts.


                 



                         Le chateaux forts: un lieu de protection.



Lors des attaques, tout le monde se réfugiait dans le château car les ennemis commençaient par brûler les maisons des paysans. C'est pour cela que les paysans payaient de grosses taxes au seigneur en échange de leur protection. En général, si l'attaque n'avait pas fonctionné, la méthode utilisée était le siège. Les ennemis restaient autour du château et empêchaient tous les convois de ravitaillement de s'en approcher, et ce jusqu'à ce que les habitants du château aient épuisé leurs réserves de nourriture et d'eau. Ils étaient alors obligés de se rendre.

                   

A) L'attaque

A partir du XI° siècle, la pierre remplace progressivement le bois dans la construction des châteaux. Ils deviennent par conséquent moins vulnérables au feu. Aussi les attaquants doivent-ils utiliser d'autres moyens pour prendre la forteresse. En voici quelques-uns :

Le bélier :

machine de guerre constituée d'une poutre de bois armée à une extrémité d'une tête de bélier en métal et
servant à défoncer la porte du château. Les soldats qui manoeuvraient le bélier se protégeaient sous un toit de peaux de bêtes mouillées.

                                  

Le beffroi : tour en bois montée sur roues, pour l'attaque des remparts

                     
                                             

Le trébuchet : machine de guerre servant à lancer des pierres pour abattre les murailles.

                                       

                                 Moyens offensifs

Les canons : ils étaient installés sur un gros madrier en boisservaient                 projeter des boulets.


                                           

Le mangonneau : autre sorte de catapulte actionnée par des cordes.

                          
                                      


Les assaillants pouvaient aussi lancer des blocs de pierre et des projectiles enflammés.

Avant que les châteaux soient entourés de fossés, ou lorsque les fossés étaient asséchés, les ennemis creusaient un passage sous les murs appelé
sape.Ils y installaient des poutres qu'ils enflammaient. En s'écroulant, elles entraînaient les pierres avec elles.

B) La défense

En cas d'attaque, une fois que tous les paysans s'étaient réfugiés dans le château, la herse était baissée et le pont-levis remonté. Pour que l'ennemi puisse rentrer dans le château, il devait franchir la palissade puis les douves.

Les sentinelles

qui montaient la garde sur le chemin de ronde regagnaient alors rapidement leur poste de combat.

Les archers et les arbalétriers

du château tiraient leurs flèches à travers les meurtrières mais aussi à travers les créneaux. Ils se protégeaient des attaques derrière les hourds.Les premières armes à feu n'étaient pas beaucoup plus puissantes que les arcs et les arbalètes, mais le projectile qu'elles lancaient permettait de percer les armures.

Pour repousser les hommes

qui essayaient d'envahir le château, plusieurs soldats jetaient toutes sortes de matériaux : de l'huile, du plomb fondu, de la poix des pierres et même des meubles ou des détritus. S'ils n'avaient plus de matériaux à jeter sur leurs ennemis, ils tentaient de pousser les échelles à l'aide de bâtons.













25/12/2007
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                                la contruction de chateaux forts.     



 Un chantier pouvait durer 10 ans ou même 20 ans. Il pouvait coûter l'équivalent de plusieurs dizaines de millions de francs d'aujourd'hui. Jusqu'au X° siècle, on a construit des châteaux en bois. Puis on a utilisé la pierre, beaucoup plus solide et surtout ininflammable. Il fallait engager des maçons et des équipes d'ouvriers. Le travail s'effectuait à la force des bras. Le château était construit sur le point le plus haut de la seigneurie.
                     
                   

Les bâtisseurs.

Le maçon.
Le plan et la construction d'un château étaient confiés au maître maçon. Il engageait des compagnons pour tailler et sculpter la pierre et des manoeuvres
pour monter les murs. Sur un chantier, on pouvait dénombrer 400 maçons et 2000 manoeuvres.

Chaque maçon signait les pierres qu'il avait taillées, en les gravant d'une marque dite "marque de tâcheron". Ces marques servaient à calculer son salaire. D'autres marques dites "de position" indiquaient l'endroit où la pierre devait être placée.


              


le charpentier.

Les charpentiers pouvaient exercer le métier de bûcheron. Ils séchaient, découpaient les troncs d'arbres. Comme pour la viande, ils les fumaient et les séchaient, ce qui les conservait longtemps. Ils ajustaient les poutres, creusaient des trous, façonnaient puis, une fois le bois posé, ils installaient les ardoises ou les tuiles en terre cuite suivant les régions.

Le forgeron.

Les forgerons (30 environ) fabriquaient des outils et les réparaient. Des apprentis étaient chargés de garder le feu allumé.


                                


Un charpentier utilisait une hache

(1), un vilebrequin
(2), une égoine
(3) et une scie

Un maçon se servait d'une hache de maçon

(4), d'un ciseau
(5) et d'un maillet .








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