A partir du XI° siècle, la pierre remplace progressivement le bois dans la construction des châteaux. Ils deviennent par conséquent moins vulnérables au feu. Aussi les attaquants doivent-ils utiliser d'autres moyens pour prendre la forteresse. En voici quelques-uns :
Le bélier :
machine de guerre constituée d'une poutre de bois armée à une extrémité d'une tête de bélier en métal et
servant à défoncer la porte du château. Les soldats qui manoeuvraient le bélier se protégeaient sous un toit de peaux de bêtes mouillées.
Les assaillants pouvaient aussi lancer des blocs de pierre et des projectiles enflammés.
Avant que les châteaux soient entourés de fossés, ou lorsque les fossés étaient asséchés, les ennemis creusaient un passage sous les murs appeléB) La défense
En cas d'attaque, une fois que tous les paysans s'étaient réfugiés dans le château, la herse était baissée et le pont-levis remonté. Pour que l'ennemi puisse rentrer dans le château, il devait franchir la palissade puis les douves.Les sentinelles
qui montaient la garde sur le chemin de ronde regagnaient alors rapidement leur poste de combat.
Les archers et les arbalétriers
du château tiraient leurs flèches à travers les meurtrières mais aussi à travers les créneaux. Ils se protégeaient des attaques derrière les hourds.Les premières armes à feu n'étaient pas beaucoup plus puissantes que les arcs et les arbalètes, mais le projectile qu'elles lancaient permettait de percer les armures.
Pour repousser les hommes
qui essayaient d'envahir le château, plusieurs soldats jetaient toutes sortes de matériaux : de l'huile, du plomb fondu, de la poix des pierres et même des meubles ou des détritus. S'ils n'avaient plus de matériaux à jeter sur leurs ennemis, ils tentaient de pousser les échelles à l'aide de bâtons.
Chaque maçon signait les pierres qu'il avait taillées, en les gravant d'une marque dite "marque de tâcheron". Ces marques servaient à calculer son salaire. D'autres marques dites "de position" indiquaient l'endroit où la pierre devait être placée.
le charpentier.
Les charpentiers pouvaient exercer le métier de bûcheron. Ils séchaient, découpaient les troncs d'arbres. Comme pour la viande, ils les fumaient et les séchaient, ce qui les conservait longtemps. Ils ajustaient les poutres, creusaient des trous, façonnaient puis, une fois le bois posé, ils installaient les ardoises ou les tuiles en terre cuite suivant les régions.
Le forgeron.
Les forgerons (30 environ) fabriquaient des outils et les réparaient. Des apprentis étaient chargés de garder le feu allumé.
Un charpentier utilisait une hache
(1), un vilebrequin
(2), une égoine
(3) et une scie
Un maçon se servait d'une hache de maçon
(4), d'un ciseau
(5) et d'un maillet .