Le tournoi.
La préparation:
D'abord des émissaires sont envoyés partout pour les annonces et les invitations.Ensuite lors du tournoi arrive un chevalier : il est annoncé par le Héraut.
Les juges (les nobles) l'admettent ou non.
L'anonyme cache son écu d'un drap.
On touche de sa lance l'écu adverse accroché sur un poteau : défi.
Les combats.
Joute : 1 contre 1, on tente de désarconner l'adversaireJoute de l'anneau : il faut décrocher un anneau avec une lance au galop
Joute du sarrasin/Quintaine : on frappe le bras d'un mannequin au galop avec sa lance, il tourne sur lui-même et risque d'assomer si on n'évite pas son coup.
Passe d'arme : il faut toucher de sa lance un écu fixe de l'autre coté d'un chemin gardé par un chevalier provocateur.
Les récompenses.
Elle sont diverses : couronne, bourse,broderie, rarement un bijou, une armure ou un cheval.![](https://static.blog4ever.com/2007/12/164285/artimage_164285_829430_201004142154362.jpeg)
UN TOURNOI AU XVe SIÈCLE
Les joutes et les tournois, où le vainqueur recevait le prix de la main des dames, dénotent bien le mélange de nobles instincts et de penchants grossiers qui dominaient dans cette société belliqueuse, dont ils étaient le divertissement le plus brillant.Le tournoi commençait par une série de duels entre deux chevaliers, qui s'élançaient l'un contre l'autre au galop de leurs chevaux et cherchaient à se renverser d'un coup de lance ; il se terminait par le tournoi proprement dit (tournoiement), dans lequel la mêlée devenait générale. On distinguait encore les behourdis, ou sièges simulés ; les combats à la barrière, où deux partis luttaient à pied, avec la hache, l'épée et la masse d'armes, pour se jeter l'un contre l'autre hors de la,lice ; et les pas d'armes dans lesquels un ou plusieurs chevaliers, ayant choisi quelque étroit passage en pleine campagne, y plantaient leur bannière et défiaient tout venant.
Un seigneur de Touraine, nommé Geoffroi de Preuilli, rédigea un code des tournois qui, dès son vivant, servait de règle en cette matière. Cependant, quoique ce législateur eût prescrit l'emploi de lances et d'épées de bois, on ne se servait guère, dans les tournois, que de véritables armes de fer, pourvu qu'elles fussent sans pointe et sans tranchant ; on les appelait alors des armes courtoises ; mais souvent, à ces joutes, on perdait les membres ou la vie, comme à de vraies batailles.
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Le Livre du "Tournoi du Roi René", composé vers 1450, et d'où est extraite l'illustration de cette page, nous fournit de précieux renseignements sur les mœurs des chevaliers du Moyen Age. Le tournoi, l'une des distractions favorites du seigneur, se déroutait en présence de nombreux spectateurs. Il était présidé par la "reine "du tournoi qui remettait le prix au vainqueur. C'est justement à cette dernière cérémonie que nous assistons ici.
La "reine", au centre, coiffée du hennin recouvert d'un voile empesé, est assistée de deux demoiselles de son choix; quatre seigneurs en longue robe les entourent. Au premier plan, trois hérauts en cotte d'arme recouverte de l'hermine aux armes de Bretagne. Le duc vainqueur et les autres Sommes portent le surcot ou corset-sangle, court vêtement aux manches à crevés, le haut-dé chausses collant et les chaussures à la poulaine.